La transposition modale sur le violon et son impact sur la qualité du jeu : Altercation entre technique et tarab.
Par
Ridha BENMANSOUR
Docteur en musicologie de l’université Lyon 2, Maître-Assistant en didactique de la musique à l’Institut Supérieur de Musique de Sfax (Université de Sfax pour le sud - Tunisie)
Service Culturel d'Egypte
111 bd St-Michel 75005 Paris
Jeudi 29 novembre
à partir de 19h
Ridha BENMANSOUR
Docteur en musicologie de l’université Lyon 2, Maître-Assistant en didactique de la musique à l’Institut Supérieur de Musique de Sfax (Université de Sfax pour le sud - Tunisie)
Service Culturel d'Egypte
111 bd St-Michel 75005 Paris
Jeudi 29 novembre
à partir de 19h
Dans la musique arabe, le plaisir du musicien lors du jeu doit s’associer à un autre plaisir, celui de l’auditeur. La notion du tarab désigne le plaisir indissocié du musicien et de l’auditeur. L’instrumentiste ou le chanteur dans la musique arabe trouve satisfaction par sa musique dans les yeux des autres. On joue rarement seul, ou plus exactement on n’atteint le plaisir suprême du jeu qu’en présence d’un auditeur satisfait. Cette satisfaction se manifeste par plusieurs actes, allant du sourire à la transe en passant par les soupirs ou les cris (les mots Allah , yâ Salam , teslam , yâ lil, etc. accompagnent souvent ces soupirs et ces cris ), l’applaudissement, le soulèvement etc.…
La tâche du musicien s’avère donc ardue et la pression psychologique s’accroît en présence d’un public averti ou spécialiste ce qui entraîne souvent le trac, la perte de mémoire, les fautes de justesse et de technique.
Le jeu d’une œuvre ou d’une improvisation dans la musique arabe s’avère aisé pour un musicien confirmé dans des modes entendus et pratiqués mais aussi et surtout sur des tonalités faciles et connues. Quel sera le résultat si le musicien est obligé de jouer ces modes sur des tonalités difficiles donc de transposer ?
C’est la problématique qu’on voudrait soulever lors de notre intervention en présentant dans un premier temps un exemple de transposition sur le violon du mode bayâti sur deux tonalités, l’une habituelle (Ré) et la deuxième plus difficile (Do) et on dégage ainsi l’impact de cette transposition sur la qualité du jeu du musicien et son effet sur l’auditoire. Dans un deuxième temps, on essayera de voir les effets psychotechniques de cette transposition modale et voir que dans bien des cas, le problème est purement psychologique plus que technique.
La tâche du musicien s’avère donc ardue et la pression psychologique s’accroît en présence d’un public averti ou spécialiste ce qui entraîne souvent le trac, la perte de mémoire, les fautes de justesse et de technique.
Le jeu d’une œuvre ou d’une improvisation dans la musique arabe s’avère aisé pour un musicien confirmé dans des modes entendus et pratiqués mais aussi et surtout sur des tonalités faciles et connues. Quel sera le résultat si le musicien est obligé de jouer ces modes sur des tonalités difficiles donc de transposer ?
C’est la problématique qu’on voudrait soulever lors de notre intervention en présentant dans un premier temps un exemple de transposition sur le violon du mode bayâti sur deux tonalités, l’une habituelle (Ré) et la deuxième plus difficile (Do) et on dégage ainsi l’impact de cette transposition sur la qualité du jeu du musicien et son effet sur l’auditoire. Dans un deuxième temps, on essayera de voir les effets psychotechniques de cette transposition modale et voir que dans bien des cas, le problème est purement psychologique plus que technique.
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Texte de présentation de Ridha BENMANSOUR
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